Faut-il quitter l’Éducation Nationale pour aimer à nouveau enseigner ?

Apr 11 / Célia Lefèvre
Il fut un temps où vous aviez hâte de monter en classe.

Ce moment suspendu où le tableau était encore vide, les visages curieux, et votre voix — cette voix qui racontait, transmettait, animait — devenait le fil conducteur de quelque chose de grand.

Puis, petit à petit, quelque chose s’est effacé.
Ce n’est pas que vous n’aimez plus enseigner.

C’est que vous ne vous y retrouvez plus.

L’emploi du temps est saturé, la créativité étouffée, l’autonomie bridée.

Et dans ce tourbillon d’administratif, de réformes et d’injonctions, la passion s’émousse… sans jamais vraiment disparaître.
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Alors la question revient, en boucle, parfois la nuit :

“Et si j’arrêtais ?”

Ou plutôt :

“Faut-il vraiment tout quitter pour retrouver le goût d’enseigner ?”
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Cette question, des centaines d’enseignants se la posent aujourd’hui.
Et si la réponse n’était pas de tout abandonner… mais simplement de réinventer le cadre dans lequel on enseigne ?

Dans cet article, on va parler de vocation, de pédagogie, de reconversion, mais surtout de cette zone entre deux mondes — ce moment précis où l’on réalise qu’enseigner autrement… c’est encore enseigner.

Ce que l'on ne dit pas sur le métier d'enseignant aujourd'hui

Le métier d'enseignant, longtemps considéré comme une vocation noble et stable, est aujourd'hui confronté à des réalités préoccupantes.



 Les chiffres récents témoignent d'une augmentation significative des démissions et d'un taux alarmant d'épuisement professionnel parmi les enseignants français.​

Pendant longtemps, enseigner était synonyme de stabilité, de reconnaissance, et surtout… de sens.

Mais pour beaucoup d’enseignants aujourd’hui, cette image s’est effritée, parfois jusqu’à la rupture.
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Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Lors de l’année scolaire 2021-2022, 2 836 enseignants ont quitté volontairement l’Éducation nationale.

Un chiffre qui, mis en perspective, représente une hausse de 567 % du taux de démissions en dix ans. Une tendance qui n’est pas un épiphénomène, mais le symptôme d’un malaise bien plus profond.

Dans une autre étude révélatrice, on apprend que 17 % des enseignants souffrent de burn-out, contre 11 % dans le reste de la population active.

Cela signifie qu’un professeur sur six est littéralement épuisé par son métier.

Physiquement
.
Psychologiquement
.
Émotionnellement
.
Et pourtant, ces enseignants n’ont pas cessé d’aimer enseigner.
Ils n’ont pas cessé de croire dans la transmission, dans l’apprentissage, dans la relation éducative.
Ce qu’ils remettent en question, ce n’est pas leur vocation.
C’est le cadre dans lequel elle doit s’exercer.
Entre surcharge administrative, classes surchargées, réformes successives et manque criant de reconnaissance, beaucoup se retrouvent dans un dilemme silencieux :

Soit je me résigne, soit je pars. Mais quoi qu’il arrive, je perds une part de moi.

Ce dilemme, Oléa le reconnaît. Mieux : elle en fait sa mission.
Parce qu’entre résignation et rupture, il existe peut-être une autre voie. Une voie où l’on continue à enseigner. Mais autrement.

Ceux qui ont sauté : tout plaquer… ou presque

On parle souvent de ces enseignants qui “changent de vie”.
Mais on oublie de dire que beaucoup ne fuient pas l’enseignement.
Ils fuient ce qu’on en a fait.

Julien en faisait partie.

Formateur passionné, il accompagnait depuis des années des adultes dans leur évolution professionnelle.
Mais avec la crise sanitaire, les missions en présentiel se sont raréfiées.
Fatigué de dépendre des conditions logistiques, des budgets serrés et de l’éternel “on verra plus tard”, il a commencé à se poser la question qui change tout :
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“Et si je pouvais continuer à transmettre… autrement ?”
Julien n’a pas tout quitté.
Il n’a pas renié son parcours.
Il a simplement déplacé son terrain de jeu.

Aujourd’hui, il conçoit des modules de formation en ligne depuis chez lui. Il anime des classes virtuelles.
Il a développé une offre hybride, entre asynchrone et accompagnement personnalisé. Il a même retrouvé ce qu’il croyait perdu : le plaisir d’expliquer, de structurer, d’apporter une vraie valeur pédagogique… mais avec liberté.

Et Julien n’est pas un cas isolé.

On rencontre de plus en plus de Marie, enseignante en lycée qui rêve d’un travail plus créatif, ou de Sophie, ex-prof de lettres devenue formatrice pour des startups.

Ils ont tous un point commun

Ils n’ont pas changé de mission.
Ils ont changé de cadre.
Parce que l’essence même d’un pédagogue ne disparaît pas.

Elle mute.
Elle cherche juste un nouveau terreau pour pousser.

Et si ce terreau, c’était justement l’e-learning ?

Mais un e-learning profondément humain, exigeant, ancré dans une vraie démarche pédagogique.
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Et si enseigner autrement, c'était encore enseigner ?

On associe encore trop souvent l’enseignement à un lieu : une salle, une école, un tableau.

 Et pourtant, enseigner… c’est avant tout un geste.
Une posture.
Une relation.
C’est accompagner un cheminement, faire émerger une compréhension, transmettre une compétence.
 Et ce geste-là, il peut exister partout.
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Dans un webinaire.
 Dans un module interactif.
 Dans une masterclass préenregistrée.
Ou même dans un simple mail d’accompagnement.


Le monde change, mais la mission reste la même.
Aujourd’hui, on peut enseigner autrement.

Sous d’autres formes, avec d’autres rythmes, d’autres outils — sans jamais renier l’essentiel : guider, transmettre, transformer.
On parle alors de coaching pédagogique, de mentoring, de conception de parcours, de formation e-learning, de tutorat synchrone, ou encore… de scénarisation pédagogique.

Des termes peut-être encore flous, mais derrière lesquels se cachent des réalités très concrètes, et surtout : des métiers.

Parmi eux, un rôle attire de plus en plus de vocations :
 👉 celui d’ingénieur pédagogique.

Il ne s’agit pas de “faire de la tech”, ni de devenir un développeur.

Un ingénieur pédagogique, c’est avant tout un designer d’apprentissage.

Quelqu’un qui comprend une cible, définit un objectif, choisit une stratégie, et construit un parcours clair, engageant, structuré.

C'est un rôle qui combine :

  • L’amour de la pédagogie
  • La rigueur du design
  • La curiosité technologique
  • Et le plaisir d’imaginer une expérience d’apprentissage réussie
C’est un rôle… pour celles et ceux qui ont aimé enseigner, mais qui ne veulent plus le faire comme avant.

Chez Oléa, on pense que ce rôle est la passerelle idéale pour les profs qui doutent, les formateurs qui saturent, et tous les pédagogues en transition.
Et si vous faisiez partie de cette génération de passeurs… d’un autre genre ?

Peut-on retomber amoureux du métier d’enseigner ?

Ce n’est pas enseigner que vous ne supportez plus.
C’est l’étroitesse du cadre.
C’est la sensation d’avoir tant à donner… mais si peu d’espace pour créer, respirer, innover.

Dans cet article, nous avons vu que :

  • Vous n’êtes pas seul(e) : les démissions et le malaise dans l’Éducation Nationale ne sont pas des accidents isolés, mais les signes d’un système en tension.
  • Il existe d’autres voies : comme Julien, Céline, et tant d’autres, on peut quitter une structure sans quitter sa mission.
  • Enseigner autrement, c’est encore enseigner : conception e-learning, mentoring, coaching, design pédagogique… autant de formes nouvelles pour transmettre, avec liberté et impact.
La pédagogie n’est pas une fonction.
C’est une vocation.

Et les vocations, elles évoluent. Elles se réinventent. Elles trouvent, parfois, un nouveau souffle là où on ne l’attendait pas.

Et toi, que changerais-tu pour aimer à nouveau enseigner ?
Peut-être que cette réponse est déjà en toi.
Peut-être qu’elle est en train d’émerger, doucement, à travers les mots que tu viens de lire.

Chez Oléa, on accompagne celles et ceux qui veulent revenir à l’essentiel de leur vocation — mais avec des outils et un cadre qui respectent leur liberté, leur créativité, leur rythme.
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Et pour aller plus loin, on t’a préparé quelque chose de spécial :

Une mini-formation gratuite (et un e-book d’accompagnement) pour t’aider à explorer cette nouvelle voie.
Reste connecté(e), notre programme “Enseigner Autrement” sortira fin avril.
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